Journal d'une Egéenne: Les deux perles du Danube : BUDA et PEST

Budapest.

Je désirais tellement voir cette ville depuis des années et des années et pourtant, son tour ne venait jamais, comme s'il s'agissait d'une priorité...

Il est considéré comme le Paris de l'Est. Plusieurs la compare avec Prague.

Enfin, Budapest nous voilà...

Buda et Pest sont divisés en deux par le Danube. Mais pourtant, rien n'est en mesure de les séparer.
Ils ont trouvé un moyen de communiquer, de se connecter, de partager, de s'aimer...

Pas n'importe quel moment, pas n'importe où. Mais à travers des ponts divins, qui témoignent toutes leurs histoires...

Buda est vieux, mature, posé, Buda est fatigué.
Pest, de l'autre côté, est jeune, dynamique, affamé de joie de vivre.

Nous choisissons un hôtel au coeur de Peste, dans le quartier BELVAROS, au pied du pont Elisabeth, dans le croisement de la fameuse rue VACI UTCA: Eurostar Budapeste Center.

La location de l'hôtel ne pourrait pas être mieux. Même si le petit déjeuner était légèrement décevant.

VACI UTCA: Ici c'est marqué "arnaqueur" sur le front de tous les commerçants.

Vaci Utca, est la rue la plus populaire de Budapeste. C'est une rue qui a beaucoup de charme grâce aux passages des touristes tout au long de la journée. N'hésitez pas à faire des allers-retours quand vous voulez, mais je vous déconseille fortement d'acheter quoi que ce soit, vous pourrez être certain d'être arnaqués sans s'en rendre compte. Et vous pourrez aussi être sûrs que l'article que vous comptez acheter est trois fois moins cher dans la rue parallèle.
Oui je l'ai expérimenté.

Au bout de la rue, allez vous rendre au marché couvert, faites-y un tour comme un Pestois.
Mais d'abord appréciez son style néogothique. C'est un festin aux yeux..

Il nous suffit de faire un petit tour au centre de Pest pour se dire : "Moi, je me vois bien vivre ici, à Budapest."

Chose qui nous frappe tout de suite à Budapest, c'est que la ville crée des occasions à ses citoyens de passer du temps dehors, en plein air (quand il fait beau), sans s'enfermer dans un bâtiment, et sans s'adresser aux cafés, à la Parisienne.
Ici la vie se passe dehors sans obligation de consommer. Dans chaque coin de la ville il se trouve des places, des parques, bien fréquentés, bien sollicités.

Je suis particulièrement attirée par les gares de train des vieilles villes.

J'y respire un autre air, du vécu du cœur de la vie.
C'est une autre aura que les aéroports ne possèdent pas.

Cela me rappelle une époque où les horloges des gares de train unifiaient toutes les classes sociales tout en leur offrant la possibilité de consulter l'heure, notamment à ceux qui ne sont pas censés posséder une montre.

Le Basilique St Istvan

Avenue Andrassy:

Ici c'est les Champs Élysées de Budapest.

Une large avenue, très longue, élégante, dotée des grandes marques face à face.

Lorsque vous arrivez à Kodaly Korond, cela veut dire que vous vous détachez tout doucement de la ville dynamique animée, et cette partie de l'avenue devient plus résidentiel. Il est autant possible de tomber sur des villas chics des particuliers que des Ambassades.

Les statues de Kodaly Korond représentent les victoires face aux Turcs.

Comme c'était un énorme prestige de vaincre leur ennemie principal, chaque personne qui gagne une bataille face aux Turcs, a sa propre statue à Budapest.

HOSOK TERE