samedi 29 décembre 2012

La vie décalée des lutteurs de Sumo


Destination: Ryogoku pour visiter le musée de Sumo où on apprendra plein de chose sur la communauté de Sumo.

La communauté de Sumo est complètement hiérarchique.
Les familles se battent pour que leurs fils fassent partie des lutteurs de sumo, dès l'age de 15 ans.
Ces jeunes restent en pension en raison d’intégration et de fidélisation totale à la communauté.

Les Juniors font absolument tout.
Leurs entrainements commencent à 4h du matin, alors que ceux des séniors lutteurs commencent à 6h.
A la fin de leurs entrainements, ils font la cuisine, ils préparent le petit déjeuner des séniors, ils font le ménage, ils font le service. Tout.


Dans le quartier Ryogoku, les restaurants proposent la soupe de Sumo.
C'est fortement conseillé à ceux qui veulent gagner 15 kg en une semaine.

Eh bien sur ce, j'évite de commander une soupe dans n'importe quel restaurant au Japon.
Sur un malentendu, on sait jamais, si on tombe sur la bonne soupe ou pas...


Ils ont une cérémonie hard core.

Quand un sumo arrête sa carrière de lutteur, il n'a plus droit au chignon spécial dédié aux lutteurs de sumo.
Alors à la fin de sa carrière, une cérémonie est organisée où on lui coupe sa queue de cheval devant tout le monde et pendant toute sa vie il n'a plus droit à faire ce chignon.
 
Ce chignon signifie surement une carrière brillante et prestigieuse.
Quand on s’arrête on enlève ce pouvoir de s'afficher avec ce code.

J'aurais aimé savoir comment ils se sentent juste après cette cérémonie de coupe de chignon en public.

Cela ne fait pas mal?

Je me demande si Ils ne se sentent pas un peu.... "impuissants"?

De l'autre côté, ce sont des Japonais en question. Ils fonctionnent surement différemment.

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