mardi 26 août 2014

Qui a cassé le nez d'Artemis ?

Si vous cherchez un endroit convivial et chaleureux, en plein air pour apprécier ce beau temps printanier, vous devez absolument vous rendre à Naschmarkt comme tous les Viennois.

Depuis 145 ans, c'est le marche le plus ancien de la ville. Lorsque la nuit tombe, les marchands du marché s'en vont, laissent la place aux cafés et restaurants aux alentours dont les aliments sont tout frais venant du marché.




























Voici le fameux chateau Hofbourg.
La valse de Vienne a toujours lieu dans ce château tous les ans où les familles les plus riches sont invités principalement pour des rencontres pour les enfants.






























WELT MUSEUM

C'est un musée construit sur la demande de Franz, super riche qui a fait un tour du monde vers la fin des années 1800.

Il a collecté tant d'objet au cours de ce tour du monde qu'il a souhaité les exposer dans un musée pour partager ses souvenirs et ses expériences avec tout le monde.

Ayant fait un tour du monde, et ayant crée un blog exactement dans cet état d'esprit, on se précipite pour visiter ce musée.
 
 

Franz a bien atteint ses objectifs. Grâce à lui, même nous, plus d'un siècle, apprenons des choses grâce à lui. Moi par exemple, je n'avais jamais vu un théâtre Japonais, No Théater, où l'on n'entends pas de musique, juste des tambours, et un acteur masqué bouge brusquement à la japonaise...
Je peux vous dire que cela fait peur, enfin un spectacle que je ne comprendrai jamais, et je l'ai vu au Welt Museum.


NEUE MUSEUM

Puisque c'est un ticket combiné avec NEUE Museum, on s'y dirige suite à Welt Museum.

Ce musée plaît particulièrement à mon chéri grâce à son immense collection des armures, restant en parfait état depuis des siècles...






Neue Museum me plaît particulièrement grâce à ses collections de la Grèce Antique, des pièces des décombres venant directement de Ephèse.
Ce musée fait carrément la publicité de Izmir (ma ville natale) et Éphèse.

 

Par exemple, cette fameuse bibliothèque d’Éphèse se trouve toujours à Éphèse, mais son toit n'était pas là, eh bien voilà, je croise le toit à NEUE Museum.
























































Au fait, où est-elle Artemis?

Bien que cela soit une des statues le plus connu lorsque l'on présente Éphèse et tous ces sites archéologiques, je n'avais jamais vu de mes propres yeux CETTE statue d'Artemis, mondialement connu.

C'est bizarre.
J’aurais cru que Artemis aurait pu être exposée quelque part en Grèce,
ou bien alors au British Museum, qui contient un grand espace dédié à la Grecque Antique,
ou bien alors au Pergamon Museum qui a, d'ailleurs, étonnamment récupéré TOUTE une zone près de Ephèse, qui s'appelle Bergama.

Je n'aurais jamais deviné qu’Artemis aurait pu être hébergée dans un musée à Vienne.  

En plus, elle est située dans un des coins le plus prestigieux dans le musée.  

Par contre, vous avez auriez pu faire attention en transportant la statue.
Vous avez cassé le nez de la dame. !!!





La belle et rebelle SISI et le magnifique SCHONBRUNN

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lundi 25 août 2014

La belle et rebelle impératrice SISI et le magnifique château SCHONBRUNN

SCHONBRUNN - Le "Versailles Autrichien"

Si vous ne pouvez visiter qu'un seul château à Vienne, choisissez Schönbrunn.

Il est légèrement excentré. Vous pourrez trouver des bus en passant juste devant l’Opéra, le STAATSOPER. Mais il est très facile et pas si cher d'y aller en taxi. C'est ce que nous avons fait.





Le fronton du château n'a pas l'air somptueux, contrairement à ce qu'on voit d'habitude dans les capitales européennes.
Pourtant, c'est peut-être le seul bâtiment historique qui ne m'impressionne pas de le l'extérieur mais pour lequel je reste bouche bée, épatée lorsque je visite l'intérieur du château.

On suit les traces de vie de la fameuse famille impériale: les HABSBOURG.

A l'entrée du château, vous découvrirez plusieurs formes de visites.
Nous prenons le formule Classic Plus contenant: Le jardin de l’orangerie + la visite des 40 chambres impériales avec un audioguide + un atelier de cuisine de leur fameux dessert "appfelstrudel"











 

Le jardin du château est joli. L’orangerie est grande, lumineuse, très agréable...

Mais l'intérieur du château est simplement majestueux...

Lorsque nous entrons dans les appartements du château, nous explorons les profondeurs de l'histoire, et de vivre dans leur ère chez eux, comme si tout ce qui s'était passé était tout récent...
Lorsque l'on mets l'audioguide sur nos oreilles, on dirait que le légendaire empereur Franz Joseph, Sissi, Maria Theresa sont toujours là, et ils nous font visiter leurs appartements.

Il est fortement conseillé de visiter ce château avec un audioguide.
Si je n'avais pas d'audioguide, je n'aurais jamais pu comprendre pourquoi Franz Joseph est un empereur si particulier ou pourquoi Sisi a marqué dans l"histoire...
(Je suis surprise qu'il y même des commentaires en turc.)

Au départ, à la place de cet immense château Schonbrunn se trouvait un petit château modeste dont les Habsbourg se servaient comme une maison secondaire, pour profiter du grand jardin, éventuellement pour faire la chasse.

Néanmoins, les Turcs ont détruit l'ancien château lors du 2ème siège de Vienne, en 1683.

L'une des personnes la plus dominante dans la famille Habsbourg, Maria Thérèsa a tout de suite donné l'ordre de la construction d'un nouveau château au même endroit : SCHONBRUNN.
La famille impériale a donc totalement déménagé ici pour habiter.

FRANZ JOSEPH, un empereur exemplaire...

La chambre et le bureau de Franz Joseph sont au confort spartiate.

Franz Joseph est un grand empereur qui accorde une énorme importance au travail. Et très peu d'importance au confort et à la richesse des lieux dans lesquelles il dort et il travaille.

Son lit est loin de ressembler à un lit d'un roi, ni d'un empereur, ni d'un simple président de l'état.
Son lit est simple (même pas double), la dernière fois que j'ai vu un lit similaire, c'était à Alcatraz, en prison.
Ou bien c'est un lit d'un pauvre, qui se contente juste d'un matelas pour dormir.

Je me demande comment un tel personnage si puissant qui a marqué dans l'histoire Autrichienne, même aujourd'hui son nom est tellement grand que l'on croise partout, ne s'est pas permis plus que ça.

Un tableau pendu dans son bureau nous frappe: "L'empereur est le premier serviteur de son pays."

Dans cet optique, il se réveille tous les matins à 4h, il fait la prière et il se met au travail à 5h.

Il reçoit son petit déjeuner et son déjeuner dans son bureau et il mange toujours seul dans la journée afin de ne pas interrompre le rythme du travail.
Il dîne avec sa famille dans la grande salle à manger des plats Autrichiens avec un service traditionnel.

Une autre citation remarquable de Franz Joseph affichée dans son bureau:
"Tout le monde doit travailler jusqu’à l'épuisement physique et intellectuel"

Franz Joseph meurt en 1916 dans ce lit-même, après avoir perdu son frère, son fils qui s'est suicidé à l'âge d'environ 20 ans, et sa femme dont il était follement amoureux Kaiserin Elisabeth / SISI.

 

Kaiserin Élisabeth - SISI : Une impératrice rebelle qui ne supportait pas le protocole de la cour.

Elle n'est pas faite pour la vie royale, bien qu'elle profite des avantages financiers liés à sa situation.

SISI est la femme et la cousine de Franz Joseph. Elle se marie à Franz Joseph, le fils de sa tente, à l'âge de 16 ans.

Malgré tous les efforts de Franz Joseph pour rendre heureuse Elisabeth, la femme qu'il aime à la folie, Sisi n'a jamais été épanouie dans ce mariage, ni dans son rôle d'impératrice de l'Autriche.
Elle sacrifie énormément de sa personnalité joviale et romantique pour tenir son rôle.

Elle écrit ainsi dans son journal intime:

"Le mariage est une institution absurde; Enfant de 15 ans, j'ai été vendue..."

Sisi déteste la vie impériale, déteste Vienne.
Elle se trouve dans un cage en or, emprisonnée.
Voyageuse passionnée, elle part souvent à l'étranger, et la plupart du temps elle n'est pas à Vienne.
D'ailleurs elle est plus épanouie dans son rôle de la reine d'Hongrois.

Elle est en permanence en conflit avec la mère de Franz Joseph, Sophie, qui vient souvent au château pour la surveiller. Sophie la décrit comme "puéril et égoïste."
Elle lui reproche de ne pas connaître le protocole d'élever ses enfants qui appartiennent désormais à la famille impériale avant tout, et lui enlève ses enfants.

Sisi écrit ainsi dans son journal: "Elle vient tous les jours pour me contrôler. D'après elle, tout ce que je fais est mauvais. Je n'en peux plus."


SISI: Une impératrice hors-norme et malheureuse vit pour sa beauté.

Sisi est une des plus belles femmes de son époque. Elle en est consciente.

Grande fumeuse, elle souffrait sans doute d'anorexie mentale.
Obsédée par son poids (41 kg pour 1m 62), pratiquant des régimes draconiens, elle épuise sa santé et connaît des périodes dépressives.

Elle ne se permet pas un gramme de trop. Elle contrôle son poids trois fois par jour et le résultat est enregistré sur une liste. A tout prix, elle ne doit pas dépasser 50 kg. (Bon, avec ses 41 kg elle en a de la marge non?)
Le tour de la taille, des cuisses, des mollets sont aussi mesurés avec précision et notés sur la liste.

Elle accorde également énormément du temps à faire du sport. Elle fait du cheval, de plusieurs heures de marche et une à deux heures de gymnastique quotidiennes.

Les femmes de chambres passent 1h entière pour lacer son corset malgré la minceur de sa taille, qui ne doit pas mesurer plus que 50cm.

"Pour moi, ni amour, ni vin. L'un fait mal, l'autre fait vomir." écrit un jour dans journal intime.

La chevelure de SISI : 5 kg de beauté.

La partie la plus importante de son culte de la beauté, sont les soins qu'elle apporte à sa chevelure qui lui tombe jusqu'aux chevilles. Elle pesait 5 kg selon les archives.



Le soin de la coiffure dure 3h chaque jour. Le lavage, toutes les deux semaines, est un rituel qui occupe toute une journée.

Fanny ANGERER: L'expert de la chevelure impériale.

Afin de soulager Sisi, pour qui, malgré sa chevelure abondante, la chute du moindre de cheveu est une perte irréparable, Fanny fait disparaître les cheveux tombés à son tablier, en la peignant. 

Sisi est particulièrement fière de ses cheveux qui lui arrivent aux chevilles.

Son lecteur grec, Constantin Christomanos a laissé le témoignage précis du déroulement de ce cérémonial: 

 “Derrière l’impératrice se tenait la coiffeuse. Elle fouillait dans les ondulations de la chevelure, la soulevait et la palpait comme du velours ou de la soie, l’enroulait autour de son bras comme des ruisseaux qu’elle eût cherché à capter. Puis elle présentait sur un plateau d’argent, les cheveux morts, les regards de la maîtresse et de la servante se croisaient une seconde chargés chez la première d’un muet reproche, chez l’autre de culpabilité et de repentir…”

Le lavage des cheveux a lieu tous les 15 jours et demande toute une journée. Fanny utilise un mélange moussant dont la recette reste toujours secrète.
(Mais sait qu'il s'agit d'une mixture à base de 30 jaunes d’œuf et du cognac.)

La beauté de l'impératrice suscite l'admiration de tout le monde.

Les plus curieux se rendent en Autriche dans l'espoir de voir les traits divins impériales.
Le Shah de Perse lui-même témoigne après avoir fait sa connaissance.
  
“Dieu qu’elle est belle ! C’est la femme la plus belle que j’aie jamais vu. Quelle dignité ! Quel rire ! Quelle bonté ! Si je revenais, ce ne serait que pour la revoir, elle !”

Sisi affirme dans son journal intime que les plus belles femmes du monde sont les Perses.
(Même aujourd'hui, je veux bien y croire...)


APFELSTRUDREL: Du borek Turc aux pommes

A la sortie de la visite du château nous assistons à un atelier de "apfelstrudel".

Comme je l'ai déjà remarqué, le jeune cuisinier qui anime l'atelier nous explique que ce dessert traditionnel est inspiré par la cuisine turque lors de nombreuses années qu'ils ont passé sur ce territoire.

(Enfin comme les Hongrois qui avaient découvert le café turc lors de l'occupation turque et désormais cela fait partie de leur cuisine locale)

Car, apfelstrudel sollicite la même préparation qu'un borek, sauf que les Turcs font la farce avec du fromage de brebis mélangés des herbes etc... alors que les Autrichiens mettent de la pomme, de la cannelle, des raisins secs et du pain d'épices.




















































































A la fin de l'atelier, on a été offert bien entendu de l'apfelstrudel fait sur place. Je peux vous dire que c'était le meilleur.

Ils nous nous ont également distribué la recette de la maison et nous demande de leur envoyer les photos de nos propres strudels.

La recette est toujours cachée dans mon carnet de voyage. Je n'ai pas encore essayé.

Si vous souhaitez être mes premiers cobayes, n'hésitez pas à m'en réclamer un...

La belle et rebelle SISI et le magnifique SCHONBRUNN

Dans les bras du diable...

Quelle richesse cette ville: VIENNE


Nous étions juste de passage : BRATISLAVA


Un endroit de divertissement hors commun à Budapest: SZIMPLA KERT

Le somptueux Parlement de Budapest

Ile Marguerite : Holiday Village au centre de la ville

Budapest comme l'on aime...


Les deux perles du Danube : Buda et Pest

Une journée fabuleuse au bain thermal SZECHENYI

dimanche 17 août 2014

Dans les bras du diable...

Nous voilà arrivés devant l'Opéra National de Vienne, pour assister à FAUST.
Nous faisons un tour du bâtiment qui est aussi joli que l'Opéra Garnier.

L'écran géant, la sono et les places devant l'opéra sont installés.

En fait, la ville offre l’opportunité, à ceux qui n'ont pas pu trouver de places ainsi qu'a ceux qui n'ont pas les moyens, de le suivre de l’extérieur. 
J'approuve et félicite grandement cette initiative.

















































































































L'Opéra est sans doute l'endroit parfait par excellence au sein duquel l'on pourrait parler de classes sociales.
Certes, les gens y sont parfaitement apprêtés. Ce ne sont toutefois pas leurs apparences qui marquent leurs différences.

De nos jours, nous vivons dans une société de consommation qui pousse continuellement à se montrer, à se créer une identité à travers les biens. Tout semble à priori accessible à tous alors qu'au fond, beaucoup ont de faibles moyens...

Ne trouvez-vous pas ironique que ce soient les personnes qui ont parfois le moins de moyens qui soient justement celles qui portent les plus belles montres, des sacs qui valent la moitié de leur salaire, ou qui possèdent des voitures dont elles n'ont même pas l'utilité?

La première mission d'une montre n'est-elle pas de donner l'heure, avant tout autre chose?

Bref...

Ces personnes montrent un autre visage des classes sociales.
Celui que l'argent n'est pas capable d'acheter.
L'aura, la noblesse, l’élégance, la classe, la façon d'être...

Nous nous installons à nos places.
Dans quelques instants nous assisterons FAUST, dans l'une des meilleures salles d'Opéra du monde.























































Échangeriez-vous votre âme contre la jeunesse?

FAUST commence avec l'arrivée de Dr Faust sur scène, qui exprime ses regrets d'avoir raté sa vie et gâché sa jeunesse. Soudain, Méphistophélès, le diable apparaît, et lui propose un contrat en lui promettant de lui rendre sa jeunesse en échange de son âme.

Au départ, c'est l'amour qui manque à Dr. Faust. La séduction, la passion.
Méphistophélès fait donc en sorte qu'il rencontre Marguerite, et ceux-ci tombent amoureux.

Mais Valentin, le frère de Marguerite, s'oppose à cette relation. Alors que Marguerite tombe enceinte, Faust et Valentin se trouvent au cours d'un duel. Faust tue Valentin et puis quitte Marguerite, sans savoir qu'elle est enceinte.

Sous la pression de la société, Marguerite tue d'abord son bébé puis se suicide...

Faust dévasté à cette nouvelle, s'interroge sur ce qu'il reste de son contrat avec le diable? Un immense malheur pour tous...

Les histoires d'Opéras sont souvent simples.
Nous y allons bien entendu pour les performances scéniques.
Les acteurs sont à la fois acteurs de théâtre et artistes de voix.

Quelle performance diabolique !!!

Le guichetier avait raison. Il nous avait indiqué qu'il y aurait des artistes connus dans cette œuvre, notamment Erwin SCHROTT, chanteur d'Opéra mondialement connu et qui joue Méphistophélès

Sa voix est indescriptible...

Elle est forte, profonde, qui capture votre âme, vous hypnotise, vous arrache votre concentration de toutes vos pensées, vous prend en otage, et vous le voulez bien...

Quel charisme ! Il a une très grande prestance sur scène.

Il est tellement grandiose que nous attendons avec impatience les scènes dans lesquelles il apparaît.

Il suscite toute notre admiration.

Quel artiste diabolique ! Il est tout simplement prodigieux...

Heureuse que nous ne sommes pas passés à côté de ces places.

Finalement, la raison-même qui nous avait fait hésiter à acheter nos billets pour Faust, est devenue l'une des raisons qui nous a fait apprécier cet Opéra. Nous avions hésité parce que les places étaient dans la salle, et non au balcon. Eh bien, être assis dans la salle nous a fait découvrir une autre caractéristique du son.

Lorsque l'on écoute un Opéra depuis un balcons, les voix des artistes balayent les murs. Nous les entendons à leur passage et nous les perdons ensuite assez vite.

Depuis la salle, leurs voix partent de la scène pour aller frapper le fond de la salle, elles balayent les murs et les balcons, retournent frapper la scène puis reviennent au centre de la salle pour s'y loger encore un bon moment.

C'est tout simplement magique...

Un incroyable tonnerre d'applaudissement...

A la fin de l'Opéra, l'ensemble des artistes reviennent sur scène pour nous saluer.
Les applaudissements sont forts et ne s'arrêtent pas. C'est une manière pour nous, spectateurs, de leur témoigner de toute notre satisfaction, de toute notre émotion, et de tous nos remerciements.

Nous applaudissons tellement fort que nous finissons par nous faire mal aux mains.

Faust, Méphistophélès et Marguerite, viennent, repartent, reviennent, repartent, reviennent, et cela à plusieurs reprises tant que durent les applaudissements.

J'apprécie beaucoup cette forme de respect envers, nous à faire cela.

Quelques spectateurs continuent encore d'applaudir quand certains s'approchent de la scène pour les prendre en photo.
Je me rejoins à eux.

J'ai l'impression que Méphisto regarde précisément en direction de mon appareil photo.



 

Enfin les applaudissements cessent et les gens commencent à quitter la salle.

Beaucoup se précipitent et se dirigent dans la même direction. Mais où vont-ils?
Ah oui, ils se dirigent vers la sortie des artistes. Je les suis et nous les attendons.

Les artistes sortent les uns après les autres et nous accordent du temps pour autographes et des photos.

Quelle gentillesse !

Bien évidemment j’attends le diable, Erwin SCHROTT.

Et enfin le voilà !

Il y a tellement de monde qui l'attend que je n'ose pas m'approcher de lui.

Une photo de moi avec lui en second plan me suffira.

J'essaye de me place au mieux pour que mon chéri puisse prendre cette photo quand soudain, un bras s'allonge, m'entoure les épaules, et me tire vers lui. 

C'est lui, le diable, Méphistophélès qui me tend les bras et me propose de poser ensemble.

Un moment mémorable...

Merci Méphistopheles
Merci Erwin

Vive le diable !!!