mercredi 16 janvier 2013

GOLDEN GAI: "Foreign people are not allowed"

Destination: UENO Parc.

24° mi-octobre, il fait plus chaud qu'à Izmir.

Ueno est un parc immense, rien d'impressionnant.
A deux pas du parc, nous sommes à Tokyo National Museum.
Un musée comme un autre, rien de spécial.

Une chose me frappe personnellement:

On tombe sur un parchemin accroché sur le mur qui expose les activités de divertissement du 16ème siècle. On y voit, parmi tous les motifs, le jeu de Go qu'on adore. Cela nous fait sourire.

Un jeu comme les Japonais : Simple et profond...


Nous avons oublié notre sac, rempli de nos passeports, de nos cartes de crédit, de notre argent, sur le banc du Parc Ueno. Nous y sommes retournés, notre sac, il était là. 
Ici, c'est le Japon !!!

On s'installe sur un banc au Parc UENO.
Nous nous débarrassons de tous nos sac en les laissant à côté de nous, dont un qui contient toutes nos affaires, y compris nos passeports, nos cartes de crédits et notre argent.

Il commence, soudain, à pleuvoir. Fort... Très fort...
Nous nous levons rapidement tout en se précipitant pour se mettre à l'abri.

10 minutes plus tard on se regarde, l'un à l'autre, en espérant, en comptant sur l'autre d'avoir récupéré le sac. Eh bien, non.

On retourne immédiatement à l'endroit où on a été, en plein milieu du parc Ueno, notre sac nous attendait dignement.
Choqué, on se disait, même si notre sac n'était pas là, probablement, quelqu'un l'aurait laissé au musée, pour qu'on puisse aller le récupérer.

Voilà, bienvenu au Japon ! 

Un peuple digne d'honneur et de respect

Quand j'ai commencé à rédiger notre étape du Japon sur mon blog, je me suis dit, je ne vais pas aborder leurs façons d'être.

Car, de toute façon, tout le monde le sait...

Moi, je vais plutôt raconter mes observations, des détails, de l'incapacité de marche des Japonaises, des sumos, le prix d'un melon, les gens seules, les loves hotels, les geishas, les yakusas, ou bien la nourriture incomestible...

Néanmoins, quand on témoigne personnellement nous-même leurs qualités supérieurs, il est impossible de ne pas traiter.

Les Japonais sont dignes d'honneur et de respect.
Leurs attitudes envers le travail, la société, le système, l’honnêteté sont indescriptibles...
Niveau 7.

C'est leur façon d'être, sans faire des efforts, leurs façons de concevoir la vie.
Le respect domine toutes les relations humaines, même avec les inconnus.

Je me demande comment cela pourrait se passer en Europe...

Juste après le désastre de Fukushima, la vie n'est même pas devenue chaotique au Japon, d'après ce qu'on a entendu par un Américain qu'on a rencontré, qui vivait à Tokyo.

Personne n'a crée de panique, tout le monde a continué à respecter les règles. Les gens allaient lentement au travail, tout bougeait tout lentement. Le rythme de la vie a juste ralenti, c'est tout.

Lors de cette période difficile, les propriétaires des distributeurs de boisson en public ont laissé les gens se servir des bouteilles et des canettes gratuitement. Déjà, un grand bravo pour cette initiative.

Et une grande appréciation et admiration au peuple Japonais qui n'abuse pas du tout cette faveur et se sert exactement de la quantité dont ils ont besoin.

Je me demande comment cela pourrait se passer en Europe.
Probablement, quelqu'un aurait descendu la machine et aurait vendu une bouteille d'eau à 50 euros.

Vie nocturne à TOKYO

Ce soir, nous comptons découvrir un vieux quartier des bars à la Japonaise...
On nous a conseillé le quartier international ROPPONGI, on y ira aussi, bien entendu, mais nous souhaitons d'abord essayer des bars purement Japonais.

Par exemple, des bars auxquels on n'a pas accès parce qu'on n'est pas Japonais.



GOLDEN GAI: "Foreign People are not allowed"


Mais moi, j'avais juste rigolé...
Eh bien, cela nous est réellement arrivé à Golden Gai...

Le plus grand caractéristique de ces bars (en tout cas pour moi), est la capacité.

Ces bars contiennent seulement 5 à 10 places, et puis c'est tout.
Imaginez un bar, il y a un desk où on sert des verres, et devant lequel il y a seulement 7 tabourets.
Ce bar ne peut réceptionner que 7 personnes...
Jamais vu ça !!!

Je me demande où est l’intérêt de payer un verre dans un bar si petit.
On ne peut pas danser. On ne peut pas vraiment rencontrer quelqu'un. Vu la capacité restreinte, on ne peut pas trop discuter des choses confidentielles non plus..

Chose qui rend spécial et attirant ces bars, m'échappe.
En même temps si les gens n'aimaient pas y être, ces bars ne pourraient pas survivre, non?
Eh bien, ils ont plutôt l'air d'être bien fréquentés.

On tourne en ronde, aucun bar ne nous accepte !

Nous sommes quand même curieux de vivre cette expérience même si cela me paraît un peu fade.

Bon... Fade ou pas fade. De toute façon ils ne nous acceptent pas à l'intérieur.

On tourne en ronde dans toutes les petites rues, aucun bar nous accepte.
C'est carrément marqué sur la porte : "Les étrangers ne sont pas acceptés".

Soudain...

En passant devant un de ces bars, je ne sais pas cela faisait combien de fois, un jeune couple Japonais ouvre la porte et nous invite à l'intérieur, au bar.

Stupéfaits, on se regarde l'un à l'autre.
Il n'y a personne d'autre que nous dans la rue. C'est bien à nous qu'ils parlent.
Donc, peut-on entrer? Vraiment?
On se sent privilégié, pistonné, tout ce qu'on peut appeler.

Finalement on y est, en compagnie de ces Japonais joyeux, d'esprit ouvert et qui parlent anglais.

Le bar est complet, on est 6. Il y a également une dame assez âgée accompagné d'un très beau garçon. Je suppose qu'il n'est pas son copain, ni son fils... Bref...

A la fin de la soirée, on s'est juste dit : Les bars golden Gai, c'est fait, c'est expérimenté.

Après tout...

"Expérimenter" n'est pas l'ultime raison de ce tour du monde?

Golden Gai : Ici, on n'accepte pas les étrangers !

Un grand luxe à la Japonaise: Un melon

Les Japonaises vues par une Égéenne





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